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Bienvenue !

  • : Artisans du Monde du Loiret
  • : 40 ans de Commerce Équitable avec Artisans du Monde. Vente en boutique de produits alimentaires et artisanaux issus du Commerce Équitable à Montargis et Orléans.
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L'association locale

Les groupes locaux d'Artisans du Monde de Montargis et d'Orléans regroupent des bénévoles qui assurent la gestion et l'ouverture de la boutique, mais aussi des ventes extérieures pour des comités d'entreprise, des collectivités, des marchés de Noël. Pour nous, le commerce équitable doit avoir 3 dimensions :
- L’action commerciale : la vente de produits alimentaires et artisanaux, en boutique et / ou lors d’actions extérieures,
- L’action éducative : l’éducation au commerce équitable et à la consommation responsable avec l’organisation d’animations en direction des enfants (écoles primaires et collèges), des jeunes (lycées et universités), des adultes (via les comités d’entreprises ou autres),
- L’action politique : les campagnes et le plaidoyer qui consistent à faire pression sur les décideurs politiques et économiques locaux, nationaux et internationaux, en relayant et/ou en organisant des campagnes d’opinion publique, des débats, des conférences, des actions « coup de poing » dans l’optique de la défense de positions clairement définies au niveau national portant sur le droit à des Droits Economiques, Sociaux et Culturels (DESC), la souveraineté alimentaire, le droit à protéger les marchés nationaux, la régulation publique du commerce international, etc...

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Les Fonds De Tiroirs

Qui sommes nous ?

Dans nos boutiques, nous vendons des produits alimentaires et artisanaux issus à 100% du Commerce Equitable. Nous informons également le public sur nos produits et nos actions par le biais de conférences, débats, projections de films, bulletins d'information, stands.


Artisans du Monde du Montargois
3 rue Jean Jaurès 45120 Chalette sur Loing


Ouverture 

le jeudi jeudi de 15h à 18h

le vendredi de 15h à 20h

le samedi de 16h à 18h
Pour plus d'informations contactez

Antoine Giffard e-mail: link


Artisans du Monde Orléans

237 rue de Bourgogne 45000 Orléans


Ouverture le lundi de 14h à 19h

et du mardi au samedi de 10h à 19h

Pour plus d'informations contactez

Noëlle Lefeuvre e-mail: link

9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 21:12

Bloquer l'adoption de la directive de la honte !


Aux ONG

Aux signataires de la pétition contre la directive de la Honte

Aux ONG du sommet citoyen «des ponts pas des murs»

Aux syndicats, Eglises ou personnes refusant la «directive de la Honte»


Paris, le 4 décembre 2008


Message et action urgente :

Il est encore temps de bloquer l'adoption de la directive de la honte !


CherEs amiEs,


Nous venons d'apprendre incidemment que la directive retour - la directive de la honte sur la rétention et l'expulsion des sans-papiers en Europe - est proposée à l'adoption formelle du Conseil des ministres de l'Union européenne lors d'une prochaine réunion le 8 ou le 9 décembre.


Cette procédure, en catimini, ne serait plus qu'une simple «formalité».


L'adoption serait prévue :

- soit lors du Conseil des ministres «environnement» présidé par M. Borloo. Etrange conception de l'écologie que d'y inclure l'expulsion des sans-papiers !

- soit lors du Conseil des ministres «transports» présidé par M. Bussereau. Démonstration de la volonté de développer les expulsions collectives par charters ?

- soit lors du Conseil des ministres «affaires générales» présidé par M. Kouchner. Les Etats partenaires de l'Union européenne, en Afrique comme en Amérique latine apprécieront.


Nous vous demandons à tous de vous mobiliser en urgence pour interpeller vos élus et gouvernements respectifs afin que la Présidence française de l'Union européenne renonce à ce projet d'adoption (report de l'ordre du jour et abandon du projet de directive).


MERCI de diffuser en urgence ce message et le communiqué ci-dessous à tous vos réseaux !


Communiqué de presse

http://www.cimade.org/nouvelles/1329-Le-Conseil-des-ministres-de-l-UE-ne-doit-pas-adopter-la-directive-de-la-honte--


Les initiateurs de la campagne contre la directive de la honte :


Anafé, APDHA, Arci, ATFM, La Cimade, Gisti, IPAM, LDH-Belgique, Migreurop, Statewatc

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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 20:40

La journée d'Enzo


3 septembre 2012


Enzo est assis à sa place, parmi ses 32 camarades de CP. Il porte la vieille blouse de son frère, éculée, tâchée, un peu grande. Celle de Jean-Emilien, au premier rang, est toute neuve et porte le logo d'une grande marque. La maîtresse parle, mais il a du mal à l'entendre, du fond de la classe. Trop de bruit. La maîtresse est une remplaçante, une dame en retraite qui vient remplacer leur maîtresse en congé maternité. Il ne se souvient pas plus de son nom qu'elle ne se souvient du sien. Sa maîtresse a fait la rentrée, il y a trois semaines, puis est partie en congé. La vieille dame de 65 ans est là depuis lundi, elle est un peu sourde, mais gentille. Plus gentille que l'intérimaire avant elle. Il sentait le vin et criait fort. Puis il expliquait mal.


Du coup Enzo ne comprend pas bien pourquoi B et A font BA, mais pas dans BANC ni dans BAIE; ni la soustraction ; ni pourquoi il doit connaître toutes les dates des croisades. On l'a mis sur la liste des élèves en difficulté, car il a raté sa première évaluation. Il devra rester de 12h à 12h30 pour le soutien. Sans doute aussi aux vacances. Hier, il avait du mal à écouter la vieille dame, pendant le soutien; son ventre gargouillait. Quand il est arrivé à la cantine, il ne restait que du pain. Il l'a mangé sous le préau avec ceux dont les parents ne peuvent déjà plus payer la cantine. Il a commencé l'école l'an dernier, à 5 ans.



L'école maternelle n'est plus obligatoire, c'est un choix des mairies, et la mairie de son village ne pouvait pas payer pour maintenir une école. Son cousin Brice a eu plus de chance: il est allé à l'école à 3 ans, mais ses parents ont dû payer. La sieste, l'accueil et le goûter n'existent plus, place à la morale, à l'alphabet; il faut vouvoyer les adultes, obéir, ne pas parler et apprendre à se débrouiller seul pour les habits et les toilettes: pas assez de personnel. Les enseignants, mal payés par la commune, gèrent leurs quarante élèves chacun comme une garderie. L'école privée en face a une vraie maternelle, mais seuls les riches y ont accès. Mais Brice a moins de mal, malgré tout, à comprendre les règles de l'école et ses leçons de CP. En plus, le soir il va à des cours particuliers, car ses parents ne peuvent pas l'aider pour les devoirs, ils font trop d'heures supplémentaires.




Mais Enzo a toujours plus de chance que son voisin Kévin : il doit se lever plus tôt et livrer les journaux avant de venir à l'école, pour aider son grand-père, qui n'a presque pas de retraite. Enzo est au fond de la classe. La chaise à côté de lui est vide. Son ami Saïd est parti, son père a été expulsé le lendemain du jour où le directeur (un gendarme en retraite choisi par le maire) a rentré le dossier de Saïd dans Base Élèves. Il ne reviendra jamais. Enzo n'oubliera jamais son ami pleurant dans le fourgon de la police, à côté de son père menotté. Il parait qu'il n'avait pas de papiers...Enzo fait très attention: chaque matin il met du papier dans son cartable, dans le sac de sa maman et dans celui de son frère.




Du fond, Enzo ne voit pas bien le tableau. Il est trop loin, et il a besoin de lunettes. Mais les lunettes ne sont plus remboursées. Il faut payer l'assurance, et ses parents n'ont pas les moyens. L'an prochain Enzo devra prendre le bus pour aller à l'école. Il devra se lever plus tôt. Et rentrer plus tard. L'EPEP (établissement public d'enseignement primaire) qui gère son école a décidé de regrouper les CP dans le village voisin, pour économiser un poste d'enseignant. Ils seront 36 par classe. Que des garçons ! Les filles sont dans une autre école. Enzo se demande si après le CM2 il ira au collège ou, comme son grand frère Théo, en centre de préformation professionnelle. Peut-être que les cours en atelier seront moins ennuyeux que toutes ces leçons à apprendre par coeur. Mais sa mère dit qu'il n'y a plus de travail, que ça ne sert à rien.


Le père d'Enzo a dû aller travailler en Roumanie, l'usine est partie là-bas. Il ne l'a pas vu depuis des mois. La délocalisation, ça s'appelle, à cause de la mondialisation. Pourtant la vieille dame disait hier que c'est très bien, la mondialisation, que ça apportait la richesse. Ils sont fous, ces Roumains ! Il lui tarde la récréation. Il retrouvera Cathy, la jeune soeur de maman. Elle fait sa deuxième année de stage pour être maîtresse dans l'école, dans la classe de monsieur Luc. Il remplace monsieur Jacques qui a été renvoyé, car il avait fait grève. On dit que c'était un syndical iste qui faisait de la pédagogie. Il y avait aussi madame Paulette en CP; elle apprenait à lire aux enfants avec des vrais livres; un inspecteur venait régulièrement la gronder; elle a fini par démissionner.




Cathy a les yeux cernés : le soir elle est serveuse dans un café, car sa formation n'est pas payée. Elle dit : « A 28 ans et un bac +5, servir des bières le soir et faire

la classe la journée, c'est épuisant. » Surtout qu'elle dort dans le salon chez Enzo, elle n'a pas assez d'argent pour se payer un loyer. Après la récréation, il y a le cours de religion et de morale, avec l'abbé Georges. Il faut lui réciter la vie de Jeanne d'Arc et les dix commandements par coeur. C'est lui qui organise le voyage scolaire à Lourdes, à Pâques. Sauf pour ceux qui seront convoqués pour le soutien.



Enzo se demande:


Pourquoi il est là ?

Pourquoi Saïd a dû partir ?

Pourquoi Cathy et sa mère pleurent la nuit ?

Pourquoi et comment les usines s'en vont en emportant le travail ?

Pourquoi ils sont si nombreux en classe ?

Pourquoi il n'a pas une maîtresse toute l'année ?

Pourquoi il devra prendre le bus ?

Pourquoi il passe ses vacances à faire des stages ?

Pourquoi on le punit ainsi ?

Pourquoi il n'a pas de lunettes ?

Pourquoi il a faim ?

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 13:52

Le film ''Nos enfants nous accuseront'', réalisé par Jean-Paul Jaud sera projeté à l'AltiCiné de Montargis le 14 décembre à 18h en présence du réalisateur.


Le documentaire ''Nos enfants nous accuseront'', réalisé par Jean-Paul Jaud, est sorti le 5 novembre dans les salles de cinéma.


Ce documentaire entend dénoncer l'empoisonnement des campagnes par la chimie agricole et les dégâts qu'elle occasionne sur la santé publique, notamment celle des enfants. Chaque année en Europe 100000 enfants meurent de maladies causées par l'environnement et chaque année en France, on constate une augmentation de 1,1% des cancers chez les enfants, souligne le documentaire. En France, l’incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l’homme. Les différents intervenants du film, enfants, parents, enseignants, soignants, journalistes, paysans, élus, scientifiques, chercheurs, livrent leurs sensations, leurs analyses, leurs angoisses, leur colère, le fruit de leurs travaux à la caméra. Chacun raconte son expérience, dénonce les abus, pose les problèmes, mais tous proposeront des solutions, à condition que les différents organes de décision prennent leurs responsabilités.


Dans un petit village français au pied des Cévennes, le Maire de Barjac à décidé de faire face et de réagir en décidant de faire passer la cantine scolaire en Bio. Ici comme ailleurs la pollution est confrontée aux angoisses contre la pollution industrielle, aux dangers de la pollution agro-chimique. Ici commence un combat contre une logique qui pourrait devenir irréversible. Un combat pour que demain nos enfants ne nous accusent pas.



Extraits du texte publié sur le site: www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/



"La vie d'un truc" ou "l'histoire d'un machin" ce sont les traductions possible de "The story of stuff" le film d'Annie Leonard.


Ce document d'une vingtaine de minutes nous rappelle le cycle de vie de tous ces objets que l'on consomme au quotidien sans vraiment savoir d'où ils viennent et ou ils vont. Annie Léonard explique d'une façon ludique et sérieuse comment fonctionne l’économie globale matérialiste et ses conséquences sur l’économie, l’environnement et la santé.
"Pour Un Monde Durable" vous propose la Version Française de Story Of Stuff.
Accrochez vous, ça va vite mais c'est passionnant !


Article provenant du site: www.pourunmondedurable.blogspot.com/2008/06/la-vie-dun-truc.html



Le film sur l'AlterTour 2008


En juillet 2007, Dominique, cycliste amateur et écologiste, rêve d’un tour de France où les participants ne seraient pas en compétition, mais s’entraideraient, et dans lequel le dopage n’aurait aucune raison d’être. Six mois plus tard, le circuit avec ses vingt-six étapes et autant de comités locaux d’organisation, sur une boucle d’environ trois mille kilomètres autour du Massif Central, est prêt à accueillir cet autre tour de France. Et le 4 juillet 2008, en même temps que le Tour de France terni par les scandales de dopage, « l’Altertour de la Biodiversité Cultivée pour une Planète Non-dopée » prend le départ. Départ : Cendras ; Arrivée : Villeneuve-lès-Maguelone.

Il attire des jeunes et des moins jeunes de tous les coins de la France et même d’Ecosse, d’Angleterre, d’Allemagne, de Pologne, des Etats-Unis et du Burkina Faso. En pédalant, les cyclistes découvrent ensemble le plaisir et les bienfaits du sport sans compétition, et celui du « dopage » par les rencontres, les fêtes, les discussions, une nourriture saine et goûteuse, l’humour et l’esprit de solidarité.

On revient sur terre nous offre les images d'une France parcourue à bicyclette le long de petites routes, de chemins de halage, à travers des forêts, des champs, des villages, et quelques villes. Il montre des femmes et des hommes, cyclistes et organisateurs d’étapes, ainsi que leurs expressions, leurs paysages, leurs constructions, ce qu'ils aiment manger et boire, tout ce qui les fait vivre, leurs rêves, leurs luttes, leurs exploits. Au cours des conversations qui agrémentent le pédalage et les repas, les participants découvrent les points communs qui les unissent dans leur recherche d’un mode de vie plus en harmonie avec la nature, plus sobre, plus modeste et plus heureux que celui que le modèle économique prédateur leur offre.

On revient sur terre rend hommage à ceux et celles qui s’engagent dans des alternatives (agro-écologie, permaculture, éco-construction), qui créent et résistent, qui luttent contre le réchauffement climatique et les inégalités sociales et qui bousculent les politiques. Plus qu'une retranscription en image d'un événement itinérant, On revient sur terre est le témoignage d'une France en mutation en ce début du troisième millénaire, marqué par des problèmes climatiques et énergétiques sans précédent.


On revient sur terre (90 minutes)
Production : Les films du réveil (2008)
Réalisation : Suzanne Körösi
Image : Emanuel Barbier et Suzanne Körösi
Montage : Katia Pereira
Trucage : Jérôme Boullonois
Mixage : Laurent Neumann


Article provenant du site: www.lesfilmsdureveil.com/presentation.html



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