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  • : Artisans du Monde du Loiret
  • : 40 ans de Commerce Équitable avec Artisans du Monde. Vente en boutique de produits alimentaires et artisanaux issus du Commerce Équitable à Montargis et Orléans.
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L'association locale

Les groupes locaux d'Artisans du Monde de Montargis et d'Orléans regroupent des bénévoles qui assurent la gestion et l'ouverture de la boutique, mais aussi des ventes extérieures pour des comités d'entreprise, des collectivités, des marchés de Noël. Pour nous, le commerce équitable doit avoir 3 dimensions :
- L’action commerciale : la vente de produits alimentaires et artisanaux, en boutique et / ou lors d’actions extérieures,
- L’action éducative : l’éducation au commerce équitable et à la consommation responsable avec l’organisation d’animations en direction des enfants (écoles primaires et collèges), des jeunes (lycées et universités), des adultes (via les comités d’entreprises ou autres),
- L’action politique : les campagnes et le plaidoyer qui consistent à faire pression sur les décideurs politiques et économiques locaux, nationaux et internationaux, en relayant et/ou en organisant des campagnes d’opinion publique, des débats, des conférences, des actions « coup de poing » dans l’optique de la défense de positions clairement définies au niveau national portant sur le droit à des Droits Economiques, Sociaux et Culturels (DESC), la souveraineté alimentaire, le droit à protéger les marchés nationaux, la régulation publique du commerce international, etc...

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Les Fonds De Tiroirs

Qui sommes nous ?

Dans nos boutiques, nous vendons des produits alimentaires et artisanaux issus à 100% du Commerce Equitable. Nous informons également le public sur nos produits et nos actions par le biais de conférences, débats, projections de films, bulletins d'information, stands.


Artisans du Monde du Montargois
3 rue Jean Jaurès 45120 Chalette sur Loing


Ouverture 

le jeudi jeudi de 15h à 18h

le vendredi de 15h à 20h

le samedi de 16h à 18h
Pour plus d'informations contactez

Antoine Giffard e-mail: link


Artisans du Monde Orléans

237 rue de Bourgogne 45000 Orléans


Ouverture le lundi de 14h à 19h

et du mardi au samedi de 10h à 19h

Pour plus d'informations contactez

Noëlle Lefeuvre e-mail: link

21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 21:20

Communiqué de la FADM à la suite de la crise laitière.


Pour un prix du lait équitable!



En mai - juin 2008, la Fédération Artisans du Monde (FADM) prenait une part active dans la campagne nationale pour que soit reconnu formellement le principe de souveraineté alimentaire au nord comme au sud.


Tout comme de nombreuses ONG au Nord et au Sud, elle tient aujourd’hui à se déclarer solidaire des mouvements de protestation des producteurs laitiers français et européens qui réclament un prix oscillant entre 350 et 400 euros pour mille litres, au lieu des tarifs actuels de 260 –280 euros qui les condamnent à disparaître. L’effondrement des cours du lait consécutif à la suppression des quotas laitiers décrétée par Bruxelles, dans le cadre d’une libéralisation accrue du marché en 2015, justifie pleinement leurs exigences et les nôtres.


Cette crise est la preuve que le marché est incapable de «s’autoréguler». Le paysan ne doit pas être tenu comme une variable d’ajustement du marché.


C’est pourquoi, nous nous adressons à nouveau aux responsables politiques pour qu’ils prennent rapidement les mesures nécessaires pour que les demandes des producteurs soient acceptées. Il s'agit de:


Renforcer les outils de régulation du marché qui jouent un rôle de filet de sécurité pour les producteurs et qui permettent de maîtriser les volumes de lait produit.


Maintenir les systèmes de quotas en les améliorant. L'élimination des quotas laitiers en Europe étrangle les paysans européens et, dans le même temps, favorise la surproduction et les exportations, ce qui risque d'avoir des conséquences sérieuses sur les marchés locaux africains


Réguler les stocks afin de les ajuster à la demande. Aujourd’hui, il s’agit de prendre des mesures de retrait immédiat des excédents laitiers en les introduisant dans l’alimentation animale.


Il incombe à nos responsables politiques de trouver la solution publique à la crise, et de légiférer pour garantir un commerce équitable pour tous avec :


une rémunération équitable du travail des paysans

une répartition équitable des marges entre tous les acteurs de la filière commerciale (producteurs, transformateurs, distributeurs, salariés des distributeurs....)


A la place du libre commerce, nous voulons que se mette en place une politique volontariste qui réponde aux aspirations des citoyens et à la nécessité de maintenir des paysans nombreux sur le territoire, garantie de la souveraineté alimentaire d’un pays.


Mobilisons nous pour défendre un modèle de société qui prenne en compte les besoins de tous : producteurs et citoyens consommateurs du Nord et du Sud.



Fédération Artisans du Monde, Paris le 21 septembre 2009.

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 22:02
COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Pour publication immédiate



 


Victoire des travailleurs turcs d’une usine sous-traitante de Prada

La direction de Desa et le syndicat Deri Is signent un protocole d’accord



Paris, le 15 septembre 2009 - Après une année de campagne de solidarité et de soutien aux travailleurs illégalement licenciés par Desa, une entreprise turque sous-traitante notamment de la marque Prada, Peuples Solidaires et le Collectif Ethique sur l’étiquette (ESE) sont heureux d'annoncer l’issue victorieuse de cette campagne.


Dans un protocole d’accord signé entre Desa et le syndicat turque Deri Is, la direction de l’usine a accepté de réintégrer immédiatement cinq des 44 travailleurs injustement licenciés en avril et juillet 2008, et s’est engagée à en réintégrer un de plus à une date ultérieure, portant ainsi à 12 le nombre total de travailleurs réintégrés depuis le début de la campagne (six travailleurs ayant été réintégrés pendant une première phase de négociations). Les 32 ouvriers licenciés restants devraient quant à eux se voir accorder la priorité pour toute nouvelle opportunité d’embauche par Desa.

Par cet accord, Desa reconnaît en outre Deri Is comme syndicat représentatif, légitime et autorisé dans l’usine, et s’engage à s’abstenir de tout comportement discriminatoire à l’égard des employés syndiqués. Tous les employés se verront remettre un document rappelant que la syndicalisation est un droit constitutionnel.

Nuran Gulenc, représentante du syndicat turc Deri Is a déclaré : « les travailleurs licenciés ont mené un combat long et difficile pour faire valoir leurs droits. Nous espérons que ce protocole marquera le début d’une relation constructive nous et qu’il  permettra d’assurer le respect des droits des travailleurs sur le long terme ».

Peuples Solidaires et le Collectif ESE avaient interpellé le maroquinier milanais de luxe Prada dès le début des licenciements à l’été 2008. Face à la passivité de la marque, ils avaient lancé en décembre 2008 une grande campagne de lettres de protestation à l’intention de Prada et ont organisé une action symbolique de protestation à proximité du magasin Prada de l’avenue Montaigne, à Paris, le 6 mars 2009, en présence d’une ouvrière et d’une syndicaliste turques (à voir sur le site de Peuples Solidaires : www.peuples-solidaires.org)

Peuples Solidaires et le Collectif ESE se félicitent de cette victoire et exhortent maintenant les marques clientes de Desa, parmi lesquelles Prada, mais également Marks and Spencer, Debenhams ou encore Mulberry, à encourager leur fournisseur, Desa à respecter cet accord, en rétablissant les commandes passées auprès de l’usine. Peuples Solidaires et le Collectif ESE resteront en contact avec le syndicat Deri Is afin de surveiller la mise en application de l’accord.

Le Collectif ESE est la branche française du réseau Clean Clothes Campaign (CCC) qui travaille avec plus de 200 organisations partenaires à travers le monde pour l’amélioration des conditions de travail et soutient les travailleurs dans le secteur de la confection et de l’habillement. La Campagne a des relais dans 12 pays en Europe. Le travail relatif aux Appels Urgents est rendu possible grâce au soutien d’Europaid en matière de défense des défenseurs des droits de l’homme et de la Fondation Sigrid Rausing.

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 22:12

Relocalisation : Quels outils pour quels objectifs ?

 


La multiplication des AMAP semble démontrer que de plus en plus de gens prennent conscience que la relocalisation de l’économie est devenu un impératif écologique et social.


Toutefois, malgré leur succès grandissant, ces structures demeurent anecdotiques par rapport à la consommation globale. L’ouverture annoncée d’un supermarché discount de 3000 m2 à Chalette sur Loing et celle probable d’un hypermarché d’un ha à Souppes sur Loing confirment que les pratiques insoutenables de la grande distribution progressent bien plus vite.


Face à ces mastodontes et à leur pouvoir de nuisance, l’AMAPP du Gâtinais fait figure de nain. Elle éprouve même quelques difficultés pour ouvrir un second lieu de distribution, notamment à cause du transport [1] des denrées, et peine à satisfaire la demande en légumes.


Cela m’amène à poser quelques questions : Le soutien à l’agriculture paysanne ne doit-il pas se diversifier pour gagner en efficacité ? Quelles productions soutenir ? Au delà des producteurs, ne doit-on pas aider également les transformateurs ? Doit-on se cantonner au seul secteur alimentaire ?


Si le but est de soulager la planète, de ne plus mettre les pieds dans une grande surface, de créer des emplois et de rebâtir un espace démocratique, les réponses vont de soi. Il ne faut pas oublier, surtout en période de crise, que pour un emploi créé dans la grande distribution, quatre sont supprimés ailleurs et que la domination sans partage de l’agro-industrie malmène les paysans comme la “crise du lait” nous le rappelle en ce moment même.


Si l’objectif est effectivement de relocaliser un maximum d’activités pour réduire notre empreinte écologique tout en favorisant l’emploi, il faut se demander de quelles activités il est question et de quels moyens on doit se doter pour l’atteindre.


Concernant l’alimentation, l’installation de maraîchers est une priorité avec toutes les difficultés que cela comporte, en particulier au niveau de l’accès à la terre. L’installation de producteurs n’est pas des plus aisés même si certaines cultures (par exemple celle des petits fruits, framboises, groseilles...) ne semblent pas impossible à mettre en oeuvre.


D’autres pistes, telle celle de la pisciculture, ne sont pas à écarter. Il reste cependant à trouver les personnes compétentes et motivées pour monter des projets. L’installation de transformateurs n’obéit pas aux mêmes contraintes. Ainsi, une boulangère a pu créer son emploi dans un délai relativement court. On peut supposer que d’autres activités liées à la transformation des aliments pourraient voir le jour sans trop de difficultés. La pâtisserie et la fabrication de pâtes, raviolis et lasagnes pourraient créer de l’activité localement, cela d’autant plus facilement que certaines villes, telle Chalette sur Loing, s’engagent dans la démarche du “bio local”.


D’autres secteurs d’activité comme l’habillement [2] ou la fabrication de produits d’entretien écologiques sont également susceptibles d’être relocalisés dans des délais plus ou moins courts.


L’agriculture biologique dans nos régions fait face à un problème d’échelle. Elle est suffisamment importante pour satisfaire une demande locale en pleine croissance mais demeure trop marginale pour approvisionner la restauration collective, pourtant friande de ses produits, et devenir l’élément moteur d’une relocalisation économique rendue nécessaire par les changements climatiques, l’arrivée prochaine du pic pétrolier et la survenue de la crise économique et sociale.


Si l’on veut faire contre-poids aux pratiques scandaleuses de l’agro-industrie et favoriser l’agriculture paysanne, c’est à ce changement d’échelle qu’il faut s’atteler. Cela est d’autant plus pressant que 20% des repas servis dans la restauration collective devront être bio dès 2012. Fixer un objectif aussi ambitieux dans des délais aussi courts comporte des effets pervers indéniables. On sait déjà qu’il faudra avoir recours à des importations massives parce que l’on n’évolue pas aussi rapidement dans l'agriculture que dans l’industrie et que la reconversion au bio ne se fait pas aussi facilement qu'on le voudrait. On sait également que l'agriculture bio commence à être vidée de son contenu au niveau européen.


De fait, les conditions sont réunies pour que le “bio industriel” reposant sur la monoculture et les grandes exploitations prenne son essor. L’agriculture bio et paysanne ne pourra pas relevé le défi sans une grande volonté politique. Il nous faut donc organiser la filière bio locale et accompagner son développement comme cela a été fait dans les Pyrénées Orientales [3]. Sinon, Sodexo et consorts le feront à leur manière. En effet, les gros opérateurs qui peuvent fournir à la fois du conventionnel et du bio sont particulièrement bien placés sur ce nouveau marché [4]. Si l’on veut voir le bio tomber entre les mains de ceux qui se sont enrichis avec l’agriculture chimique sur le dos des agriculteurs, il n’y a qu’à laisser faire... le marché.


L’un des reproches désormais adressés aux partisans de la relocalisation repose sur le fait que la production locale est parfois plus polluante, avec sa noria de trajets, que des importations de gros volumes [5]. La production locale serait donc bio mais pas écolo. Bien que cela ne concerne que certaines productions, la question des transports de marchandises est centrale. C’est pourquoi, il conviendrait de les rationaliser au maximum. A ce propos, entre les différentes structures qui soutiennent l’agriculture paysanne localement (AMAPP, magasin de producteurs de Toucy, magasin citoyen de Joigny), il serait pertinent d’harmoniser les transports effectués dans l’espace géographique qu’elles partagent.


Il nous faut réfléchir aux outils - les plus conviviaux possibles pourrait-on dire en référence à Ivan Illich - à mettre en place pour soutenir et accompagner le développement des filières locales. A défaut d’une telle réflexion, nous courrons le risque de voir l’industrie agro-alimentaire venir nous concurrencer sur notre propre terrain. Avec quelles conséquences ?


Les déboires d’Artisans du Monde face au développement d’un commerce équitable d’un nouveau genre impulsé par Max Havelaar, la grande distribution et les grandes marques doivent nous alerter sur un phénomène qui pourrait au mieux nous marginaliser et au pire nous condamner à disparaître.

Paradoxalement donc, la restauration collective [6] qui pouvait être le talon d’Achille de l’industrie agroalimentaire pourrait sonner le glas de l’agriculture bio telle qu’on la connaît, qu’on la souhaite, qu’on la rêve. Ne nous appartient-il pas alors de relever le gant ?


Philippe Lalik,


[1] Je reviendrai sur le problème crucial du transport plus loin.

[2] Le secteur de l’habillement constitue une filière importante, de la culture à la création en passant par le tissage...

[3] Politis n° 1055 du 04/06/2009 p. 14.

[4] Voir Politis n° 1055 du 04/062009 p. 13. Sodexo est déjà partenaire de la ville de Brest pour

l'approvisionnement en aliments bio.

[5] Voir notamment Le courrier de l’environnement de l’INRA n° 53 (décembre 2006)

www.inra.fr/dpenv/pdf/SchlichC53.pdf

[6] Pour mémoire, voir le dossier « Pour une cuisine responsable et solidaire » (décembre 2004)

http://yonnelautre.net/IMG/pdf/cuisine45-1.pdf

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 21:01

Cristaline a mis au pas un collège et une mairie lors de la dernière Journée mondiale de l’eau...



par Marc Laimé, 3 avril 2009



L’affaire est aussi exemplaire que scandaleuse. Alors qu’une équipe enseignante d’un collège avait préparé une action de sensibilisation sur le thème de l’eau en bouteille, Cristaline, qui possède une usine à proximité, menace le maire de la « délocaliser » si l’événement n’est pas annulé. Le maire s’exécute et fait pression sur le collège, qui annule l’opération. C’est beau la sensibilisation à l’environnement !


A l’occasion de la journée mondiale de l’eau, une équipe enseignante du collège Thibaud de Champagne, à Fismes, proche de Reims, dans le département de la Marne, avait préparé un petit événement sur le thème de l’eau en bouteille, avec l’ appui des parents et du conseiller général maire du coin, dans le cadre du programme « éco-école. »


Dans un premier temps, on collecte des bouteilles vides pendant quinze jours.

Qui sont ensuite ramassées par le « Syndicat collecte des ordures ménagères Ouest Rémois : Fismes et environs », (Sycomore), devant la presse.


On chiffre ensuite « l’énergie grise » qui correspond à la collecte. A savoir 25 centilitres de pétrole par bouteille au bas mot.


Nos valeureux protecteurs de la planète proposent ensuite de faire passer les adeptes de l’eau en bouteille à celle du robinet, en organisant une distribution de carafes par le biais de la FCPE.

A ce stade, nos amis sont bons pour se voir décerner le « Ruban bleu du développement durable » par Jean-Louis « Houdini » Borloo…


Noter que le conseiller général et maire, M. J.P. Pinon, a été présent à chaque étape, et a apporté son accord et soutien.


Comme en témoignent les logos apposés sur le 4 pages qui annonce l’opération.

Mais le mardi 24 mars, quand l’enseignant qui s’est pleinement investi dans l’opération se pointe peu avant l’heure du ramassage il apprend de son chef d’établissement que le ramassage médiatisé est annulé !


Pourquoi ?


Premier acte : La direction de Cristaline, qui possède une usine d’embouteillage à proximité a passé un coup de fil au collège pour se plaindre ! Ils exigent de pouvoir intervenir pendant l’action... et obtiennent de pouvoir le faire après !


Second acte : Cristaline se fend d’un courrier adressé au maire de Fismes. Le message est sans équivoque, puisqu’il énonce, en substance, que : " Nous avons pris connaissance de l’article publié dans l’Union qui a retenu toute notre attention. Nous apprenons que nous sommes une industrie polluante et envisageons par conséquence la fermeture définitive de l’usine."


Troisième acte : Le Maire apprend de son équipe que la collecte "médiatisée" est prévue le lendemain matin.


Dès le lendemain, il décroche le téléphone pour demander :

- l’abandon de la collecte médiatisée ;

- "l’interdiction" de publier quoi que ce soit sur cette action, même dans le journal du collège.

Accordé.


Et après ?


Jean-Louis « Houdini » Borloo crie au scandale ou Luc Chatel décerne une médaille au maire et au principal pour leur contribution au « plan de relance ? »


Faites vos jeux…

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 20:23

Analyse d'Attac France

G20 : Beaucoup de bruit pour pas grand-chose

 


Fallait-il attendre quelque chose de la réunion du G20 ? Sachant que les gouvernements des pays les plus riches et les plus puissants du monde avaient une responsabilité écrasante dans la dérive du système économique et financier international pour avoir mené des politiques dont les maîtres mots étaient « tout pour la rentabilité financière » et « tout par le marché », il ne fallait pas se faire d’illusion.

Mais la réalité dépasse ce que nous pouvions imaginer. Le G20 ne met en place aucun frein à la circulation des capitaux ; au contraire, il encourage la liberté des marchés et continue de prôner un libre-échange des marchandises dont l’extension démesurée a fragilisé les économies les moins performantes et détruit des pans entiers de leurs activités. Dans un cadre aussi libéralisé, il ne sera pas possible d’instaurer une taxation des transactions financières, qui serait pourtant une nécessité, d’une part pour freiner fortement la spéculation, et d’autre part pour réunir des ressources indispensables à la résolution des problèmes les plus urgents.

Parfaitement cohérent avec lui-même, mais dans l’indifférence totale des aspirations des citoyens, le G20 n’envisage pas d’interdire véritablement les paradis fiscaux et judiciaires, puisque les principaux d’entre eux, à commencer par la City de Londres, poursuivront leurs pratiques. Entourés de multiples zones de non-droit qu’ils tolèrent, voire favorisent, les principaux pays du G20 ont échoué au test qui leur était proposé : établir et publier ce jour même la liste exhaustive des « pays non coopératifs », en n’en omettant aucun, surtout quand ils constituent le cœur même de la finance mondiale.

Alors que le système monétaire international dans lequel le dollar impose sa loi a failli, le G20 décide de conforter le Fonds monétaire international auquel on doit, avec sa sœur jumelle la Banque mondiale, d’avoir écrasé la plupart des pays du Sud sous le poids de la dette et des plans d’aménagement structurel.

Les velléités de régulation internationale s’évanouissent dès lors qu’est laissée de côté l’extraordinaire explosion des inégalités dans le monde, dont la cause essentielle réside dans un partage indécent de la richesse produite à l’avantage du capital. Ce n’est pas la décision d’injecter 1100 milliards de dollars supplémentaires dans la relance économique et dans le FMI qui sera capable de remédier à cette situation. Au contraire, la fuite en avant d’un système fondé sur le profit et la démesure ne peut qu’aggraver les tensions sociales et les risques écologiques. Les tensions sociales, parce que rien n’est prévu pour stopper la baisse des salaires et de l’emploi et la destruction des systèmes de protection sociale bradés entre les mains des compagnies privées. Les risques écologiques, parce que, pendant que la liberté des marchés financiers est de nouveau proclamée, des fonds spéculatifs d’un genre nouveau apparaissent pour parier sur la dégradation du climat.

Attac France estime que les raisons qui ont amené de très nombreux citoyens à se mobiliser contre les palinodies préparatoires au G20 sont renforcées au vu des résultats. En réalité, le directoire autoproclamé du monde nie la gravité de la crise. Ce déni accroîtra la détermination des citoyens à s’engager en faveur de la solidarité à la place de la concurrence et de la rentabilité.

 

Le collectif français "Nous ne paierons pas leurs crises", qui regroupe plus de 30 organisations françaises et dont Attac est membre, a également réagi de façon très critique face aux conclusions du G20. Pour celui ci "De manière évidente les chefs d'Etats et de gouvernements des 20 pays considérés comme les plus puissants ont choisi, à travers leur déclaration finale, de relégitimer un système pourtant en crise structurelle et de renforcer le rôle de ses institutions les plus contestées." Il communiquera sa réaction dans les heures à venir.

Attac France,
Montreuil, le 2 avril 2009

 

Pour en savoir plus :

- Le rapport d'Attac France : De la fin des paradis fiscaux aux taxes globales
- Le dossier complet consacré au G20 sur le site d’Attac France :
http://www.france.attac.org/spip.php?rubrique1127

- L’appel international de Belém :
http://www.choike.org/campaigns/camp.php?5#french
- Le site et l’appel à mobilisation en France : http://www.stop-g20.org

 

Enfin des décisions concrètes au G20 ?

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 07:06

Attac France salue la décision du G20 de mettre en place des taxes globales sur les revenus financiers et le carbone.




De source proche du dossier, les présidents Barack Obama et Luiz Inácio Lula da Silva suivis par Nicolas Sarkozy auraient conclu un accord pour que le prochain G20 puisse déboucher sur une fiscalité internationale unique sur les revenus financiers et sur les hydrocarbures, mais aussi sur la fin des paradis fiscaux et l'application universelle de la transparence bancaire.


Si ces décisions devaient se confirmer lors du sommet du G20 qui s'ouvre demain, cela marquerait une victoire considérable dans le combat altermondialiste dans lequel Attac est engagée depuis 1998. Selon Aurélie Trouvé, "Cette décision confirme la pertinence et le réalisme de nos propositions. La mise en place de taxes globales permettra à terme de dégager jusqu'à 1 500 milliards de dollars par an, tout en contrôlant la nocivité des marchés financiers et en réduisant les activités polluantes. Cette accord est inespéré !".
 
Attac France tient à saluer le courage des responsables du G20 qui, enfin, prennent la mesure de la gravité de la crise et de l'obsolescence du capitalisme financier. Attac France est bien évidemment prête à mettre à disposition du gouvernement son expertise accumulée depuis dix ans sur ces dossiers pour les faire avancer au plus vite dès la fin du sommet.

 
Attac France,
Montreuil, le 1er avril 2009


http://www.france.attac.org/spip.php?article9778

Pour en savoir plus :


Le rapport d'Attac France "De la fin des paradis fiscaux aux taxes globales"
http://www.france.attac.org/spip.php?article9738


Un collectif d'organisations face au G20

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 06:48
L’APPEL du COLLECTIF



Nous ne paierons pas pour leurs crises




Le 28 Mars, imposons nos solutions face au G20

Le G20, qui regroupe les gouvernements des 20 pays parmi les plus riches du monde, se réunira le 2 avril à Londres avec la prétention d’apporter des réponses à la crise. Nous qui intervenons sur les terrains sociaux, économiques, écologiques, de la paix ou de la solidarité internationale savons les dégâts qu’ils ont eux-mêmes causés.


Ces dégâts sont la conséquence d’un modèle ultra-libéral fondé sur le laisser-faire, l’accumulation des profits à court terme par une minorité, la spéculation financière, la répartition inégale des richesses, un système commercial injuste, le recours à l’endettement irresponsable et/ou illégitime, le productivisme, le pillage des ressources naturelles, la privatisation des services publics et la militarisation des rapports internationaux...


Cette crise frappe l’humanité dans son ensemble, à commencer par les plus vulnérables au Nord et les populations des pays du Sud qui sont victimes d’une crise dont elles ne sont pas responsables. Les moyens utilisés pour sortir de la crise se limitent, pour l’essentiel, à socialiser les pertes en vue de sauver sans réelle contrepartie le système financier et les multinationales. Où sont les moyens pour répondre aux demandes des populations ?


Le monde n’a pas besoin seulement de régulations placées sous la surveillance d’institutions internationales en partie responsables de la crise actuelle (FMI ou OMC notamment) ; il a besoin d’un nouveau système démocratique fondé sur le respect de tous les droits de l’Homme, la satisfaction des besoins sociaux, le travail décent, la souveraineté alimentaire, le respect de l’environnement et la restauration des écosystèmes, la diversité culturelle, l’économie sociale et solidaire et une nouvelle conception de la richesse, basée sur son réel partage et une conception écologique et sociale du développement.


Face à la volonté du G20 de décider au nom de tous les pays et à la place des peuples du monde entier, il est important de faire entendre et d’imposer d’autres solutions pour sortir de la crise et de les inscrire dans les dynamiques sociales déjà engagées, en France comme dans d’autres pays. En cohérence avec les mobilisations syndicales du 29 janvier et du 19 mars en France, la journée mondiale d’action organisée le 28 mars en lien avec la réunion du G20 doit nous permettre de porter ces propositions et revendications au cœur du système néolibéral.

A cette occasion, nous appelons la population à participer massivement aux actions qui seront organisées dans notre pays.


Associations et syndicats signataires de l’appel


Agir ensemble contre le chomâge - AC !, Aitec/Ipam, AlterEkolo, Les Amis de la Terre France, Association pour l’emploi, l’information et la solidarité - APEIS, Attac France, CCIPPP, Cedetim, Confédération générale des SCOP – CGSCOP, Confédération paysanne, CGT Finances, Convergence pour les services publics, Centre de recherche et d’information pour le développement - CRID, Droit au Logement - DAL, Fédération Artisans du Monde, Fondation Copernic, France Amérique Latine, Fédération syndicale unitaire - FSU, Habitat international coalition - HIC, Ligue des Droits de l’Homme - LDH, Marches européennes, Mémoire des luttes, Mouvement de la Paix, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples - MRAP, No Vox, Peuples Solidaires, Réseau féministe Ruptures, Survie Paris, Syndicat national de l’enseignement supérieur - SNESUP, Syndicat nationale unifié des impôts – SNUI, SUD PTT, Terre des Hommes France, Union syndicale Solidaires


Organisations politiques en soutien


Les Alternatifs, La Fédération, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche, Les Verts, Parti Communiste Français, PCOF


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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 20:41

Pourquoi se mobiliser à l’occasion du G20 de Londres ?

Le Groupe des 20 (ou G20) est un forum économique qui a été créé en 1999, après la succession des crises financières dans les années 1990. Il représente les deux tiers du commerce et de la population mondiale et plus de 90 % du produit mondial brut (somme des PIB de tous les pays du monde). Les pays les plus pauvres, notamment d’Afrique, n’y sont pas représentés.




Composition du G20 :


- Pays : Allemagne, Afrique du Sud, Arabie saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, États-Unis, France, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni, Russie, Turquie.
- Pour l’Union européenne : Présidence de l’Union européenne et Banque centrale européenne.
- Institutions de Bretton Woods : Banque mondiale, Comité de développement du FMI et de la Banque mondiale, Comité monétaire et financier international du FMI et le Fonds monétaire international.


Avec le discrédit croissant du G8, il s’est auto-désigné pour trouver des solutions à la crise et présider aux destinées de notre planète. Un premier sommet exceptionnel consacré à la crise financière s’est tenu à Washington les 14 et 15 novembre. En 2009, la Grande-Bretagne a pris la présidence tournante du G20, succédant ainsi au Brésil. Le prochain sommet du G20 est donc prévu le 2 avril à Londres.


Le G20 est certes plus présentable que le G8. Pour autant, il reste illégitime en tant que directoire auto-proclamé. Et il reste aussi inquiétant. En 1977, le précurseur du G8 avait créé la crise de la dette en appelant les pays pétroliers à recycler les pétrodollars et les banques à leur prêter sans trop regarder. Il avait ainsi cassé le front des pays du Sud en ralliant les pétroliers contre les plus pauvres. Il tente aujourd’hui le même coup avec les pays émergents. Et la docilité de ceux-ci dans les propositions mises au point par les occidentaux laisse craindre le pire. Le G20 est pour l’instant un camouflage du G8, toujours illégitime. L’absence de réelles décisions, les orientations de la déclaration finale du sommet de Washington et les informations qui filtrent sur les discussions préparatoires du prochain sommet montrent qu’il n’infléchira pas les orientations actuelles.


Alors que des mobilisation ont eu lieu un peu partout dans le monde (émeutes de la faim, Grèce, Italie, Islande, Antilles, le 29 janvier en France…) montrant l’indignation croissante de la population face à la situation, l’enjeu est de réussir un moment de convergence international de ces mouvements pour l’instant confiné au registre national, afin de porter les projecteurs et les revendications sur le cœur du système néolibéral. Dans ce contexte, la mobilisation à l’occasion du prochain G20 est un levier incontournable et une étape essentielle pour mettre en avant nos idées.


La mobilisation doit se construire sur deux plans :
- la bataille idéologique en portant des propositions communes dans le débat public.
- la bataille de terrain en mobilisant largement et partout dans le monde la semaine précédent le G20, du samedi 28 mars au jeudi 2 avril.



La dynamique en cours

Pour préparer la mobilisation, nous pouvons nous appuyer sur le travail réalisé depuis le début de l’année au niveau européen et international.

Une rencontre s’est tenue à Paris du 9 au 11 janvier, réunissant cinquante représentants des mouvements sociaux, des syndicats, des ONG environnementales, du développement, des droits des femmes, et d’autres mouvements sociaux, venant de vingt-cinq pays. Elle a abouti une déclaration appelant notamment à une semaine d’actions partout en Europe à l’occasion du prochain G20 (pour en savoir plus : http://france.attac.org/spip.php?ar...)

Au niveau international, le forum social mondial de Belém a joué un rôle de catalyseur des différentes initiatives et débats sur les crise. Les déclarations des assemblées thématiques ont mis en l’avant le G20 de Londres comme prochain temps fort de la mobilisation internationale.


Les séminaires convergence qui se sont tenus sur la crise financière on permis d’aboutir à un appel : "Pour un nouveau système économique et social Mettons la finance à sa place !" (http://france.attac.org/spip.php?ar...). Il constitue une excellente base mobilisation et a déjà été signé par plus de 250 organisations internationales (http://www.choike.org/campaigns/lis...).

Des initiatives sont déjà en cours de préparation de préparation en Grande Bretagne et en Allemagne :
- En Grande Bretagne : http://www.putpeoplefirst.org.uk/ - http://www.climatecamp.org.uk/g20 - http://www.g-20meltdown.org/index.html
- En Allemagne : http://www.28maerz.de/



Les dates clefs de la mobilisation

- Mobilisation unitaire des organisations syndicales du 19 mars : en profiter pour communiquer largement le pour le 29 mars, notamment en diffusant des tracts d’appel au cours des manifestations.
- Journée de mobilisation décentralisée le 28 mars partout dans le monde.
- Des actions symboliques du 29 mars au 4 avril, notamment le 1er avril pour le "poisson d’avril de la finance" ("financial fools day").
- A prendre en compte : mobilisation anti otan le 4 Avril.

L’agenda officiel

- réunion des dirigeants européens à Berlin le 22 février afin de préparer le sommet du G20.
- Sommet européen de printemps qui doit décider du mandat de l’UE au sommet du G20.
- Rencontre des ministres des finances du G20 le 13 mars à Londres.
- Sommet du G20 le 2 avril.

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21 décembre 2008 7 21 /12 /décembre /2008 18:55


     Le 24 octobre dernier, l’UNICEF-France a signé un partenariat avec la Compagnie Fruitière, autour du slogan « 1 kilo de fruits acheté = 1 sourire pour un enfant en Afrique ». Il s’agit en effet pour cette grande entreprise de reverser, pour chaque kilogramme de fruits vendu en France, 2 centimes d’euros à l’UNICEF pour financer des actions, notamment en faveur de la scolarisation des filles au Sénégal. En échange l’UNICEF autorise la Compagnie Fruitière, grande entreprise d’importation de fruits tropicaux (bananes, mangues, ananas, etc…), à communiquer largement sur ce partenariat, en utilisant notamment le logo du Fonds des nations unies pour l’enfance.


     Nous pourrions nous réjouir de ces fonds supplémentaires pour financer l’action de l’UNICEF en faveur des enfants africains. Mais le poids politique de ce partenariat doit se mesurer à la lueur des conditions sociales et environnementales de production dans les plantations de la Compagnie Fruitière ou de ses filiales comme la PHP :

• ouvriers agricoles sous-payés (exemple : 25 000 F CFA au Cameroun, soit moins de 38€/mois, jusqu’aux émeutes de février dernier)

• conditions de travail inacceptables et discipline de fer (Mgr Christian Tumi, archevêque de Douala, témoigne : « les droits fondamentaux des gens ne sont pas respectés » )

• recours à l’appareil répressif local pour étouffer les revendications de la société civile (exemple : emprisonnement du maire de Njombe Penja, au Cameroun, qui avait averti les autorités que « les sociétés [dont PHP] ne payaient pas d’impôts ni de taxes depuis trente ans » , n’acceptant pas que sa commune continue à être « une zone très riche avec des populations très pauvres » )

• pratiques agricoles au mépris de l’environnement local et de la santé des travailleurs (exemple : dans les plantations de Côte d’Ivoire, emploi d’un pesticide hautement toxique, le DBCP, interdit aux USA)

« nous ne sommes pas des esclaves ! »


     Hélas les exemples ne manquent pas et il nous serait impossible de les énumérer tous ici.

Pour ces différentes raisons nous pensons que la Compagnie Fruitière porte le plus souvent une lourde responsabilité dans le fait que des enfants africains aient « perdu le sourire » . Pour mémoire, rappelons que la jeunesse camerounaise s’en est prise, lors des « émeutes de la misère » de février dernier, aux sociétés françaises dont la PHP, au cri de « nous ne sommes pas des esclaves ! » .

Le partenariat signé avec cette institution permet donc à la Compagnie Fruitière non seulement de dissimuler cette terrible réalité, mais également de délivrer une publicité quasi-mensongère à faible coût. En effet, les dons qu’elle effectue pour cette action, contrepartie à l’utilisation de la notoriété et du logo de l’UNICEF, sont fiscalement déductibles pour l’entreprise.

Nous demandons donc à l’UNICEF de renoncer urgemment à ce partenariat et de le dénoncer par voie de presse, afin de ne pas cautionner davantage ce scandale. La direction pouvait ne pas en avoir conscience lors de sa signature, mais aujourd’hui elle sait ; nous demandons donc qu’elle agisse.


Note : Pour soutenir cette action, rendez-vous sur le site Internet cyber@cteurs, pour envoyer un courrier type à l’UNICEF.


 

Pour en savoir plus :  http://survie.org/L-UNICEF-ne-doit-pas-cautionner-le.html
et pour interpeller l'UNICEF :  http://www.cyberacteurs.org/actions/index.php

Sources: www.survie.org


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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 19:03

Le génocide OGM en Inde : plus de 100 000 fermiers se sont donné la mort et plus de 1000 paysans se suicident chaque mois

 



Des milliers de paysans indiens se suicident après avoir utilisé des OGM. Les partisans des OGM nous expliquent que ces "plantes extraordinaires" aident à lutter contre la pauvreté et la faim dans le monde. Au lieu de se contenter de lire les revues ou les rapports de l’industrie, Andrew Mallone est allé sur le terrain. Dans cet article, il nous raconte ce qu’il a vu en Inde : "En fait, comme le montre cette enquête, c’est encore PIRE que ce que l’on craignait."

C. BERDOT


Lorsque le Prince Charles affirma que des milliers de paysans indiens se suicidaient après avoir utilisé des OGM, il lui fut reproché de jouer sur la peur. En fait, comme le montre l’enquête sur le lien suivant, c’est encore PIRE que ce que l’on craignait.


Sur le lien suivant, Article de Andrew Malone, paru dans le Daily Mail, le 3 novembre 2008.


Quelques précisions : "Le Daily Mail est un journal britannique publié depuis 1896. Il est situé deuxième dans le nombre de vente  journalier en Grande-Bretagne, juste après The Sun. Du coté de la politique,  ses idées sont très conservatrices (voir Parti conservateur (Royaume-Uni)). Un journal apparenté, le Mail on Sunday, est publié en 1982, et une version irlandaise du journal fut créée le 6 février 2006. Le Daily Mail a atteint le but du "Middle-Market". Ce fut le premier journal à vendre 1 million d'exemplaires en une seule journée".

Cliquer sur le lien suivant : http://www.amisdelaterre.org/Le-genocide-OGM.html

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