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  • : Artisans du Monde du Loiret
  • : 40 ans de Commerce Équitable avec Artisans du Monde. Vente en boutique de produits alimentaires et artisanaux issus du Commerce Équitable à Montargis et Orléans.
  • Contact

L'association locale

Les groupes locaux d'Artisans du Monde de Montargis et d'Orléans regroupent des bénévoles qui assurent la gestion et l'ouverture de la boutique, mais aussi des ventes extérieures pour des comités d'entreprise, des collectivités, des marchés de Noël. Pour nous, le commerce équitable doit avoir 3 dimensions :
- L’action commerciale : la vente de produits alimentaires et artisanaux, en boutique et / ou lors d’actions extérieures,
- L’action éducative : l’éducation au commerce équitable et à la consommation responsable avec l’organisation d’animations en direction des enfants (écoles primaires et collèges), des jeunes (lycées et universités), des adultes (via les comités d’entreprises ou autres),
- L’action politique : les campagnes et le plaidoyer qui consistent à faire pression sur les décideurs politiques et économiques locaux, nationaux et internationaux, en relayant et/ou en organisant des campagnes d’opinion publique, des débats, des conférences, des actions « coup de poing » dans l’optique de la défense de positions clairement définies au niveau national portant sur le droit à des Droits Economiques, Sociaux et Culturels (DESC), la souveraineté alimentaire, le droit à protéger les marchés nationaux, la régulation publique du commerce international, etc...

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Les Fonds De Tiroirs

Qui sommes nous ?

Dans nos boutiques, nous vendons des produits alimentaires et artisanaux issus à 100% du Commerce Equitable. Nous informons également le public sur nos produits et nos actions par le biais de conférences, débats, projections de films, bulletins d'information, stands.


Artisans du Monde du Montargois
3 rue Jean Jaurès 45120 Chalette sur Loing


Ouverture 

le jeudi jeudi de 15h à 18h

le vendredi de 15h à 20h

le samedi de 16h à 18h
Pour plus d'informations contactez

Antoine Giffard e-mail: link


Artisans du Monde Orléans

237 rue de Bourgogne 45000 Orléans


Ouverture le lundi de 14h à 19h

et du mardi au samedi de 10h à 19h

Pour plus d'informations contactez

Noëlle Lefeuvre e-mail: link

1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 22:35
-30 % sur tout l'artisanat sauf nouveautés, livres et cosmétiques



Ce n'est pas de gaité de coeur qu'Artisans du Monde propose son artisanat en solde. Depuis quelques temps, Solidar'Monde, la centrale d'achat de Commerce Equitable créée par Artisans du Monde traverse une grave crise financière, mettant en péril le réseau Artisans du Monde. En effet la centrale est en déficit depuis trois années consécutives. Aujourd'hui, elle a atteint un seuil de 788 000 € de déficit. Une procédure de sauvegarde a donc été lancée sur Solidar'Monde. Un administrateur judiciaire gère les comptes de la centrale.

Les producteurs, pour certains, travaillent avec d'autres centrales d'importation, mais beaucoup d'autres dépendent majoritairement de notre réseau de distribution. L'impact de la mort du mouvement Artisans du Monde serait terrible pour eux.



C'est pour cette raison que, partout en France, les associations locales d'Artisans du Monde se mobilisent, et organisent des braderies, des opérations de soldes.

Ces soldes n'ont aucun impact sur la rémunération des producteurs, puisque les produits vendus par Artisans du Monde sont achetés et donc payés à l'avance.

Nous vous donnons rendez vous dans les 2 boutiques du Loiret:
• à Orléans (237 rue de Bourgogne) le lundi de 12h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h
• à Chalette sur Loing (3 rue Jean Jaurès) tous les samedis de 14h à 18h


Le paysage du commerce équitable français peut-il se passer de notre mouvement, seul réseau militant, engagé, qui propose aussi l'éducation et le plaidoyer, et qui rend possible une alternative de consommation en France ?




-30 % sur tout l'artisanat sauf nouveautés, livres et cosmétiques
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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 21:47

Artisans du Monde fait sa braderie les 4 et 5 juillet à Paris


Artisans du Monde organise le premier week-end de juillet à Paris (XIème arrondissement) un déstockage massif de produits du commerce équitable.

Vêtements, bijoux, art de la table, décoration, jouets, produits de beauté…

les Parisiennes et les Parisiens pourront profiter de plusieurs centaines de produits vendus à prix bradés.

 


    Cette vente aura lieu le week-end du 4 et 5 juillet de 10h à 19h au 9-11 cours Debille, 75011 Paris (métro Voltaire). Sur place, le public pourra découvrir le commerce équitable grâce à une exposition, des animations, des dégustations… (Entrée libre).


    Mais ces prix bradés ne le sont pas pour tout le monde. Ce déstockage n’a pas d’impact pour les artisans et paysans du Sud avec lesquels Artisans du Monde travaille et à qui l’organisation a payé un prix leur permettant de vivre dignement de leur travail. Le commerce équitable propose une relation durable fondée sur une juste rémunération, le respect de l’humain et de l’environnement.


    Grâce à cette braderie, Artisans du Monde souhaite faire découvrir la richesse de son offre de produits équitables (notamment l’artisanat), faire profiter le public de prix cassés et renouveler les achats à ses partenaires du Sud pour proposer de nouveaux produits.

 


    Exemples de produits vendus lors de la braderie : vêtements d’été (homme, femme, enfant), objets d’artisanat pour la déco d’intérieur (paniers, vases, coussins…) produits de bien-être aux senteurs fraîches et légères, bijoux d’Inde, étoles d’Afrique, vaisselle en céramique, sacs en matières 100% naturelles (cuir, coton…) carnets d’écriture, animaux en tissu, etc.

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 22:12

Relocalisation : Quels outils pour quels objectifs ?

 


La multiplication des AMAP semble démontrer que de plus en plus de gens prennent conscience que la relocalisation de l’économie est devenu un impératif écologique et social.


Toutefois, malgré leur succès grandissant, ces structures demeurent anecdotiques par rapport à la consommation globale. L’ouverture annoncée d’un supermarché discount de 3000 m2 à Chalette sur Loing et celle probable d’un hypermarché d’un ha à Souppes sur Loing confirment que les pratiques insoutenables de la grande distribution progressent bien plus vite.


Face à ces mastodontes et à leur pouvoir de nuisance, l’AMAPP du Gâtinais fait figure de nain. Elle éprouve même quelques difficultés pour ouvrir un second lieu de distribution, notamment à cause du transport [1] des denrées, et peine à satisfaire la demande en légumes.


Cela m’amène à poser quelques questions : Le soutien à l’agriculture paysanne ne doit-il pas se diversifier pour gagner en efficacité ? Quelles productions soutenir ? Au delà des producteurs, ne doit-on pas aider également les transformateurs ? Doit-on se cantonner au seul secteur alimentaire ?


Si le but est de soulager la planète, de ne plus mettre les pieds dans une grande surface, de créer des emplois et de rebâtir un espace démocratique, les réponses vont de soi. Il ne faut pas oublier, surtout en période de crise, que pour un emploi créé dans la grande distribution, quatre sont supprimés ailleurs et que la domination sans partage de l’agro-industrie malmène les paysans comme la “crise du lait” nous le rappelle en ce moment même.


Si l’objectif est effectivement de relocaliser un maximum d’activités pour réduire notre empreinte écologique tout en favorisant l’emploi, il faut se demander de quelles activités il est question et de quels moyens on doit se doter pour l’atteindre.


Concernant l’alimentation, l’installation de maraîchers est une priorité avec toutes les difficultés que cela comporte, en particulier au niveau de l’accès à la terre. L’installation de producteurs n’est pas des plus aisés même si certaines cultures (par exemple celle des petits fruits, framboises, groseilles...) ne semblent pas impossible à mettre en oeuvre.


D’autres pistes, telle celle de la pisciculture, ne sont pas à écarter. Il reste cependant à trouver les personnes compétentes et motivées pour monter des projets. L’installation de transformateurs n’obéit pas aux mêmes contraintes. Ainsi, une boulangère a pu créer son emploi dans un délai relativement court. On peut supposer que d’autres activités liées à la transformation des aliments pourraient voir le jour sans trop de difficultés. La pâtisserie et la fabrication de pâtes, raviolis et lasagnes pourraient créer de l’activité localement, cela d’autant plus facilement que certaines villes, telle Chalette sur Loing, s’engagent dans la démarche du “bio local”.


D’autres secteurs d’activité comme l’habillement [2] ou la fabrication de produits d’entretien écologiques sont également susceptibles d’être relocalisés dans des délais plus ou moins courts.


L’agriculture biologique dans nos régions fait face à un problème d’échelle. Elle est suffisamment importante pour satisfaire une demande locale en pleine croissance mais demeure trop marginale pour approvisionner la restauration collective, pourtant friande de ses produits, et devenir l’élément moteur d’une relocalisation économique rendue nécessaire par les changements climatiques, l’arrivée prochaine du pic pétrolier et la survenue de la crise économique et sociale.


Si l’on veut faire contre-poids aux pratiques scandaleuses de l’agro-industrie et favoriser l’agriculture paysanne, c’est à ce changement d’échelle qu’il faut s’atteler. Cela est d’autant plus pressant que 20% des repas servis dans la restauration collective devront être bio dès 2012. Fixer un objectif aussi ambitieux dans des délais aussi courts comporte des effets pervers indéniables. On sait déjà qu’il faudra avoir recours à des importations massives parce que l’on n’évolue pas aussi rapidement dans l'agriculture que dans l’industrie et que la reconversion au bio ne se fait pas aussi facilement qu'on le voudrait. On sait également que l'agriculture bio commence à être vidée de son contenu au niveau européen.


De fait, les conditions sont réunies pour que le “bio industriel” reposant sur la monoculture et les grandes exploitations prenne son essor. L’agriculture bio et paysanne ne pourra pas relevé le défi sans une grande volonté politique. Il nous faut donc organiser la filière bio locale et accompagner son développement comme cela a été fait dans les Pyrénées Orientales [3]. Sinon, Sodexo et consorts le feront à leur manière. En effet, les gros opérateurs qui peuvent fournir à la fois du conventionnel et du bio sont particulièrement bien placés sur ce nouveau marché [4]. Si l’on veut voir le bio tomber entre les mains de ceux qui se sont enrichis avec l’agriculture chimique sur le dos des agriculteurs, il n’y a qu’à laisser faire... le marché.


L’un des reproches désormais adressés aux partisans de la relocalisation repose sur le fait que la production locale est parfois plus polluante, avec sa noria de trajets, que des importations de gros volumes [5]. La production locale serait donc bio mais pas écolo. Bien que cela ne concerne que certaines productions, la question des transports de marchandises est centrale. C’est pourquoi, il conviendrait de les rationaliser au maximum. A ce propos, entre les différentes structures qui soutiennent l’agriculture paysanne localement (AMAPP, magasin de producteurs de Toucy, magasin citoyen de Joigny), il serait pertinent d’harmoniser les transports effectués dans l’espace géographique qu’elles partagent.


Il nous faut réfléchir aux outils - les plus conviviaux possibles pourrait-on dire en référence à Ivan Illich - à mettre en place pour soutenir et accompagner le développement des filières locales. A défaut d’une telle réflexion, nous courrons le risque de voir l’industrie agro-alimentaire venir nous concurrencer sur notre propre terrain. Avec quelles conséquences ?


Les déboires d’Artisans du Monde face au développement d’un commerce équitable d’un nouveau genre impulsé par Max Havelaar, la grande distribution et les grandes marques doivent nous alerter sur un phénomène qui pourrait au mieux nous marginaliser et au pire nous condamner à disparaître.

Paradoxalement donc, la restauration collective [6] qui pouvait être le talon d’Achille de l’industrie agroalimentaire pourrait sonner le glas de l’agriculture bio telle qu’on la connaît, qu’on la souhaite, qu’on la rêve. Ne nous appartient-il pas alors de relever le gant ?


Philippe Lalik,


[1] Je reviendrai sur le problème crucial du transport plus loin.

[2] Le secteur de l’habillement constitue une filière importante, de la culture à la création en passant par le tissage...

[3] Politis n° 1055 du 04/06/2009 p. 14.

[4] Voir Politis n° 1055 du 04/062009 p. 13. Sodexo est déjà partenaire de la ville de Brest pour

l'approvisionnement en aliments bio.

[5] Voir notamment Le courrier de l’environnement de l’INRA n° 53 (décembre 2006)

www.inra.fr/dpenv/pdf/SchlichC53.pdf

[6] Pour mémoire, voir le dossier « Pour une cuisine responsable et solidaire » (décembre 2004)

http://yonnelautre.net/IMG/pdf/cuisine45-1.pdf

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 21:36


Le dimanche 28 juin à 17 h 30 à l'espace Jean Vilar

se produira une troupe de jeunes adolescents palestiniens issus du camp de réfugiés d'Askar à côté de Naplouse pour un spectacle de chants et de danses traditionnels palestiniens.


Cela a lieu dans le cadre d'une tournée en région Centre avec la Coordination Région Centre Palestine Solidarité dont fait partie l'association locale Agir pour la Palestine.

Nous serons heureux de vous retrouver lors de ce spectacle.
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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 21:13
Une vidéo surprenante, simple mais tellement explicite...

L'Homme est-il responsable ?
Coupable ? Que faire ?

C'est à nous d'agir...ET VITE !!! !!!



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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 07:05
5 juillet 2009

l'association Éco-Logiques organise un après-midi de débats à Briare animé par Marie-Odile MONCHICOURT


L'homme acteur de son futur
Biodiversité, évolution, climat


avec la participation de
* Hubert REEVES
* Pierre Henri GOUYON
* Jean Louis CAFFIER




Hubert Reeves, astrophysicien, président de la ligue ROC, auteur de nombreux ouvrages destinés au grand public, il se passionne depuis plusieurs années pour faire connaître la menace qui pèse sur notre planète et sur l'avenir de l'espèce humaine : la crise de la biodiversité.

Pierre Henri Gouyon est professeur au Muséum national d'histoire naturelle de Paris, membre du Conseil scientifique du CRIIGEN*. Il participe au Comité de veille écologique de la Fondation Nicolas-Hulot. Ses travaux portent sur les mécanismes de l’évolution en allant de la génétique à l’écologie.

Jean Louis Caffier, journaliste spécialisé en développement durable, consultant sciences et environnement sur LCI est co-fondateur avec Jean-Marc Jancovici de l'association "Climat-Energie-Humanité-Médias".

Marie Odile Monchicourt, chroniqueuse scientifique à Radio France, anime sur France Info les chroniques "Info-Sciences", "Histoire d'homme" et "Du côté des étoiles". *Comité de recherche et d'information indépendant sur le génie génétique

Lieu : Auditorium de Briare (45), Centre Socio Culturel

Programme
16h
Hubert Reeves:
du Big Bang à la 6ème extinction
Pierre Henri Gouyon: génétique et biodiversité.
débat avec la salle

Entracte

18h30
Jean Louis Caffier: Crise écologique, crise climatique
 débat avec la salle


Association Eco-Logiques (Loire et Canal) 16 rue Tissier 45250 Briare
09 77 51 02 97
eco-logiques.loireetcanal@orange.fr

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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 21:45

UAWC vers la certification commerce équitable FLO


UAWC travaille maintenant en vue d’obtenir la certification FLO [1] pour la production de 10 villages situés dans les régions de Naplouse et de Tulkarem.

L'Huile d'olive produite dans ces villages sera vendue avec le logo de FLO sur l'étiquette facilitant la vente en magasins d'échanges commerciaux équitables à travers l'Europe ouvrant ainsi un nouveau marché qui favorisera la vente des huiles produites dans ces villages.

 

En mars dernier, Mount of Green Olive, la société d’exportation filiale de l’UAWC a remporté la médaille d’or de qualité décernée par le PSI pour l'huile d'olive produite (récolte 2008) en Palestine.






Les représentants de l'Union Européenne à Jérusalem ont acheté quelques bouteilles en soutien aux agriculteurs récompensés du village de Rameen.

Le bénéfice de cette vente a été restitué aux producteurs du village de Rameen à l’occasion d’une cérémonie et d’un déjeuner organisés par les membres d’UAWC.

UAWC organisera une cérémonie semblable dans le village de Burin pour les 5 villages de la région de Naplouse qui participent au programme d’amélioration de qualité d'huile d'olive.

 

Enfin UAWC a participé à 2 expositions en salon professionnel, le premier à Vérone Italie, le deuxième en Malaisie pour une exposition alimentaire Hallal.



Action de solidarité d’UAWC en faveur de la population de Gaza


UAWC a lancé un programme de fourniture de paniers alimentaires pour aider le peuple de la Bande de Gaza, ainsi l’organisation d’agriculteurs a rassemblé de nombreuses donations provenant de Palestine et de pays étrangers. UAWC a ainsi distribué environ 55 tonnes d'alimentation, huile d'olive, tissus et couvertures. Mille mercis aux gens qui ont contribué à cette action en faveur de la population de la Bande de Gaza sans lesquels cela n'aurait été possible.





Traductions de l’anglais JMD



L’UAWC (Union des Comités de Travailleurs Agricoles) est l’organisation palestinienne qui nous fournit l’huile d’olive, le zaatar et le maftoul importés par Le Philistin depuis juillet 2003.


 

Pour en savoir plus, visitez les sites internet :


http://www.philistin.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=46&Itemid=78


http://www.uawc-pal.org


http://www.mountofgreenolives.com



Le 25 mai 2009, par le Philistin


[1]: Créée en 1997, Fairtrade Labelling Organisations (FLO) fédère 20 initiatives nationales et prend en charge la certification des produits. L'organisation s'est scindée en 2004 en deux entités : FLO Standards qui définit les cahiers des charges et FLO-Cert, société de droit privé, qui contrôle leur application.

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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 20:58

Le changement climatique: il est temps de poser des questions…

Le changement climatique est la principale menace environnementale à laquelle la planète fait face. Notre Terre se réchauffe et le climat est chamboulé. De nombreux scientifiques s'accordent sur ce point. Nous savons que le problème trouve son origine dans l'augmentation des gaz à effet de serre, tels le CO2 , dans l'atmosphère.





Le changement climatique : que faire ?

Nous pouvons faire en sorte qu'il soit assuré aux autres de pouvoir jouir du monde, maintenant et à l'avenir. Notre génération est la dernière à pouvoir arrêter le changement climatique et empêcher des événements catastrophiques de se produire, et les Amis de la Terre sont convaincus que c'est réellement possible. Nous savons ce qu'il faut faire et comment y arriver. Partout, les effets du changement climatique sont visibles.


Mais avec une réelle volonté politique ainsi qu'avec un changement de notre mode de consommation et de notre production d'énergie, nous pouvons répondre à ce défi et garder le climat sous contrôle.

 

 

 

Extraits tirés du site: http://thebigask.be/fr/

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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 20:37
L'association Artisans du Monde a organisé un Flash Mob aux Halles à Paris à l'occasion de la Quinzaine du commerce équitable 2009. "Freeze" devant des passants surpris, puis chorégraphie endiablée... à voir absolument !






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26 mai 2009 2 26 /05 /mai /2009 14:58

"La Rançon de la fraise"


Mardi 26 mai à 20h35 sur France 5


Documentaire
Durée 52'
Sur une idée originale de Claude-Marie Vadrot
Auteure-réalisatrice Béatrice Limare
Production France 5 / Cinétévé
Année 2009


 


Manger des fraises en hiver, est-ce vraiment une bonne idée ?

© Cinétévé


Cultivée de manière intensive depuis les années 1980 dans le sud de l'Espagne, la fraise d'hiver andalouse est à l'origine d'une multitude de dégâts sociaux et environnementaux. Un exemple de plus des dérives qu'engendre la course au profit de l'économie mondialisée.

A perte de vue, des champs interminables, des centaines de kilomètres de sillons que recouvre un épais plastique noir. Dans la province espagnole de Huelva, les fraises sont une bénédiction. Pour tout le monde ici, c'est même « l'or rouge ». Les exploitations agricoles tournent à plein régime grâce à une manne de travailleurs précaires que les autorités font venir sous contrat d'origine d'Afrique, d'Amérique latine ou d'Europe de l'Est. En dix ans, leur nombre est passé de 6 000 à 80 000 en pleine saison. « En général, on préfère embaucher des femmes parce qu'il a été démontré que la femme s'adapte mieux que l'homme à ce type de travail, explique Eduardo, le responsable du recrutement local des saisonniers. Le fait de s'accroupir, de rester penché pendant six heures et demie d'affilée, tous les hommes ne sont pas capables de le supporter. Les femmes, si. Il peut y avoir des exceptions, mais c'est prouvé : la femme est mieux préparée que l'homme à faire ce genre de travail. »


 


« La femme est mieux préparée que l’homme à faire ce genre de travail. »

© Cinétévé

 

Par autocars entiers, les ouvrières agricoles débarquent donc de Roumanie, de Pologne ou du Maroc. Privées de leur passeport dès leur arrivée, elles vont vivre pendant plusieurs mois, entre l'automne et la fin du printemps, dans des baraquements collectifs au confort spartiate. Le quotidien, pour cette main-d'œuvre dure à l'ouvrage, n'a rien d'une sinécure. Certaines sont victimes de harcèlement, moral ou sexuel, et parfois même d'abus sexuels, comme en témoigne un avocat de l'association Défense et droits de l'homme. Dans les exploitations, les saisonnières de Huelva sont taillables et corvéables à merci : « C'est la course, confie l'une d'entre elles. Si tu ne te dépêches pas, si tu ne remplis pas tes 100 cagettes par jour, on te fiche dehors parce qu'il y a toujours quelqu'un pour prendre ta place. » Rares sont celles qui osent se plaindre pourtant. Dans leur pays, grâce à leurs 1 000 euros mensuels, c'est leur famille entière que ces femmes maintiennent sous perfusion.

 



Une dangereuse surexploitation

© Cinétévé

 

Un désastre écologique et… sanitaire

 

Sous perfusion, c'est aussi comme cela que prospèrent ces fraises qui inondent nos étals en plein hiver. A coup d'hectolitres d'engrais et de pesticides — certains sévèrement réglementés par l'Union européenne —, les rendements progressent sans faiblir. Pour produire toujours davantage, les exploitations grignotent aussi, en toute impunité, les espaces forestiers du parc national de Doñana. Bien qu'inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, le parc sert même, à l'occasion, de décharge sauvage à des producteurs peu regardants. Pointant un enchevêtrement de bidons vides ayant contenu des produits phytosanitaires dangereux, Juan, un militant écologiste, a tout compris : « Beaucoup de gens vivent de l'agriculture ici. C'est la raison pour laquelle nous sommes aussi permissifs sur l'utilisation de produits qui devraient être interdits par la loi dans les zones protégées. » Cette surexploitation est une terrible calamité : nappes phréatiques pompées, sols menacés d'infertilité, inquiétudes quant à la pérennité des insectes, des mammifères mais aussi des oiseaux, très nombreux dans cette importante zone de marais. Des désastres qui ne s'arrêtent pas, malheureusement, aux frontières de l'Andalousie puisque, tous les ans, près de 400 000 camions convergent vers Perpignan. Promue plate-forme logistique, la cité catalane sert de base pour acheminer les précieuses barquettes de fruits dans toute l'Europe.


Un fruit empoisonné


« Vous croyez manger un produit sain parce qu'un fruit, c'est un produit naturel, bon pour la santé. Mais, en fait, vous consommez des produits chimiques très dangereux pour la santé », s'inquiète Juan. « Ce n'est pas la dose qui fait le poison, c'est la répétition de la dose, prévient le Pr Belpomme, cancérologue réputé. C'est une vraie bombe à retardement que nous allons avoir à appréhender dans les années à venir. » Sentant venir les problèmes qui montent en ordre dispersé depuis plusieurs années, des producteurs de Huelva ont décidé d'anticiper. Installant au Maroc leurs exploitations, ils comptent sur des cieux réglementaires plus cléments pour continuer à faire prospérer leur juteux business. Des fraises d'hiver marocaines qui gagnent chaque année des parts de marché sur celles de Huelva. Dieu sait comment elles sont produites…

 

Christine Guillemeau


http://www.france5.fr/et-vous/France-5-et-vous/Demandez-le-programme/LE-MAG/LE-MAG-N-22-2009/articles/p-2677-La-Rancon-de-la-fraise.htm

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